Les différents tests ophtalmologiques

Pourquoi faire des tests ophtalmologiques ?

Beaucoup de personnes tolèrent une mauvaise vision du moment qu’elles peuvent encore déchiffrer les chiffres des plaques d’immatriculation des voitures dans la rue. Or, la vue peut se dégrader au fil des ans, surtout pour les personnes exerçant un travail fatigant la vue comme le travail prolongé sur écran. Les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète, d’hypertension, de myopie, de cancer doivent aussi passer un examen de vue au moins tous les 2 ans afin de mieux traiter l’apparition ou l’évolution de ces maladies sournoises. Pratiquer un contrôle régulier avec un ophtalmologue permet ainsi de déceler précocement les troubles de la vision, de prévenir une cécité et de traiter d’autres problèmes de santé graves. En revanche, un simple examen des yeux de routine ne permet pas d’identifier ces symptômes. Seul l’examen médical complet de la vision réalisé par un ophtalmologiste donne des indications sur les maladies potentiellement graves pour la vue d’une personne et pour sa santé.

Quels sont les différents tests ophtalmologiques ?

Un ophtalmologue est d’abord un médecin généraliste ayant suivi une spécialisation supplémentaire de 5 ans en moyenne en ophtalmologie. Ces 11 années d’études lui permettent d’avoir des connaissances pointues sur toutes les maladies de l’œil. En tant que médecin, il connait aussi les symptômes de traumatisme, des maladies infectieuses, de l’hypertension, de sclérose en plaques… qui affectent la vision.

Après le premier échange sur les antécédents médicaux et le mode de vie du patient (consommation de tabac, allergies…), l’ophtalmologue effectue son examen qui se déroule en 5 étapes :

• Le test de mesure de l’acuité visuelle et de mouvement oculaire du patient permet de vérifier sa capacité de perception des objets et sa capacité à lire les chiffres et à distinguer les mouvements. Pour cela, l’ophtalmologue présente au patient un support placé à 5 mètres. Cette projection contient des lettres de différentes tailles. Puis, il lui fait lire un livre pour évaluer sa vision de près. Pour la vision éloignée, il se sert de l’échelle de Monoyer et l’échelle de Parinaud pour la vision rapprochée. Si l’acuité visuelle du patient est parfaite, il inscrit une note de 10 /10 sur ces tests.

Il peut aussi contrôler si les mouvements oculaires du patient sont normaux. Si ce dernier est capable de suivre un objet un mouvement lorsqu’il place son doigt sur le côté, en haut ou en bas de son nez. Ce test d’alignement oculaire lui permet de vérifier les éventuels symptômes de strabisme.

• Vient ensuite le test de mesure des troubles de réfraction de l’œil et de l’état de la cornée. Pour ce faire, l’ophtalmologue utilise un refractomètre automatique ou un rétinoscope. Cet examen lui permet d’estimer le degré des troubles de la vision comme la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou la presbytie du patient. Le but est de déterminer avec précision les degrés de verres correcteurs qu’il va prescrire sur l’ordonnance et de vérifier l’utilité ou l’urgence d’une opération chirurgicale.

• Le professionnel vérifie ensuite la surface oculaire, le cornée, la rétine, le cristallin… avec un biomicroscope ou une lampe à fente.

• Son test ophtalmologique comprend également une mesure de la pression intraoculaire. Cet instrument permet de diagnostiquer un glaucome.

Enfin, en fonction des différents facteurs comme les antécédents familiaux du patient, son âge, sa profession… l’ophtalmologue peut recourir au test chromatique d’Ishihara pour détecter les déficiences dans la vision des couleurs (rouge et verte).