En quoi consiste la radiologie ?
Radiologie : la base du diagnostique
La radiologie, en tant que spécialité médicale, concerne les domaines suivants : la radiologie conventionnelle, la mammographie, la tomodensitométrie (scanner X), la radiologie interventionnelle, l’imagerie par résonance magnétique et l’échographie.
En médecine, on parle de radiologie conventionnelle pour désigner les examens diagnostiques utilisant un tube à rayons X classique servant à réaliser des images bidimensionnelles, radiographiques ou fluoroscopiques. Elle comprend la radiologie standard qui concerne les examens radiographiques standards, dont la réalisation obéit à des protocoles internationaux bien précis. Elle est particulièrement utile pour l’examen des poumons, des os et pour l’identification et la localisation des corps étrangers. On utilise la radiologie pour déterminer l’emplacement d’une fracture, explorer les vaisseaux sanguins ou étudier des défauts au niveau des seins, entre autres. Les divers tissus réagissent différemment au passage du rayonnement, ce qui aboutit à une impression différente sur les films radiologiques. Aujourd’hui, les radiologues recourent de plus en plus aux supports numériques pour obtenir des images plus précises. Le rayon X est émis à partir d’un tube RX. Pendant l’exposition, les rayons x traversent le corps et sont atténués d’autant plus que l’épaisseur traversée est importante. Au-delà du corps traversé, les rayons résiduels provoquent le noircissement des films radiologiques ou la stimulation des écrans électroluminescents (plaques phosphores). Les rayons X ne sont émis que lorsque l’on effectue les radiographies ou de la scopie. Lorsque les machines sont à l’arrêt, il n’y a aucun risque d’irradiation dans les salles d’examens.
Les techniques de radiologie
La mammographie, quant à elle, est une technique radiographique adaptée à l’imagerie des seins. Du fait de la particularité de cet examen, un équipement spécifique est utilisé. Le générateur de rayons X utilisé est spécifique, fonctionnant à faible tension, particulièrement utilisé dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Il existe aussi d’autres techniques d’imagerie médicale comme l’échographie utilisant les ultrasons ou encore l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui exploite le phénomène de résonance magnétique nucléaire (RMN). L’échographie consiste en l’utilisation des ultrasons pour étudier les organes internes sans risque d’irradiation contrairement à la radiologie. L’échographie est donc particulièrement intéressante chez la femme enceinte et chez l’enfant ou l’adulte jeune pour éviter le recours aux rayonnements ionisants. Grâce aux rayons X émis par un scanner, on peut obtenir des images précises de certaines régions du corps (membre, organe, etc.).
Il est à préciser que les doses reçues lors d’un examen radiologique standard ne sont guère supérieures au rayonnement naturel auquel nous sommes exposés dans la vie courante. Un pan entier de la spécialité est aussi consacré à la thérapeutique à travers la radiologie interventionnelle, allant de procédures classiques pratiquées par tous à des techniques complexes pour ceux qui s’orienteront spécifiquement vers l’interventionnel. En effet, la radiologie peut aussi avoir des visées curatives lorsqu’elle consiste à exploiter les propriétés des rayons X dans le but de traiter une maladie, la plus célèbre étant évidemment la radiothérapie contre le cancer. La radiologie interventionnelle désigne l’ensemble des actes médicaux réalisés par des radiologues et sous contrôle radiologique, permettant le traitement ou le diagnostic invasif de nombreuses pathologies. Le principe de la radiologie interventionnelle est donc d’accéder à une lésion située à l’intérieur de l’organisme pour effectuer un acte diagnostique (prélèvement par exemple) ou thérapeutique (visant à soigner, réparer, refermer…).
Quelques précisions
Que ce soit à visée diagnostique ou thérapeutique, il faut cependant signaler que ces rayons X, aussi faibles soient-ils, sont nocifs pour un fœtus en début de vie, particulièrement dans les trois premiers mois de grossesse. C’est pourquoi, il est impératif de signaler une grossesse, une suspicion de grossesse, un retard de règles ou l’absence de contraception. Par précaution, en l’absence de contraception chez une patiente non ménopausée, il est préférable de réaliser les examens radiologiques dans les 10 premiers jours du cycle.
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